Sylvie Clément est développeuse WordPress en freelance depuis bientôt 6 ans.
Si c’est une touche à tout : sites vitrines, e-boutiques, sites associatifs, son coeur appartient avant tout aux sites communautaires, motorisés entre autres par BuddyPress.
Des agences web font, en particulier, appel à Sylvie pour des développements sur mesure dans ce domaine.
Tu as toujours été développeuse ?
Oui ! Mais vraiment toujours ! C’est-à-dire depuis que l’informatique grand public existe, avec les premiers ordinateurs personnels comme le TI-99/4A que l’on m’a offert pour mon bac, il y a … 35 ans.
J’ai fait des études d’ingénieur généraliste, mais ce n’est que l’informatique qui m’attirait concrètement. Et j’ai refusé des postes de management pour pouvoir continuer à coder.
Je trouve ça magique, la programmation, on construit ce qu’on veut…
De quoi t’occupes-tu dans l’organisation de ce WordCamp ?
Du soin aux participants. De veiller à leur satisfaction, de préparer leur accueil, de les occuper, de leur faire plaisir autant qu’on peut, dans la limite des contraintes inhérentes au lieu et au budget.
Parle nous d’un projet WordPress auquel tu as participé et dont tu es particulièrement fière. Quel a été ton rôle ? Raconte-nous un peu !
Le site le plus important dont je m’occupe techniquement a été créé par une agence avant moi. C’est un site dédié à une bande dessinée à succès auprès des jeunes. Ils m’ont appelée pour les aider à améliorer et développer la partie réellement communautaire du site (basée sur BuddyPress et bbPress) : forums, profils, messagerie, publications.
On a, en particulier, créé tout un système de gamification avec gain de points, de badges, et de cadeaux bien réels derrière. C’est à la fois gratifiant parce qu’une vraie communauté existe sur ce site, très active et réactive ; challengeant parce que le site fourmille de fonctionnalités qui cohabitent tout en devant être assez performant ; stressant parce qu’il ne faut pas se louper.
Suivre un projet sur la durée, travailler sur ses évolutions techniques et fonctionnelles, et le tout au sein d’une équipe très sympa, c’est mon projet chouchou.
Ton plus gros moment de solitude avec WordPress ?
Quand on part sur une solution technique, une extension comme base de travail, sur lequel on compte juste ajouter un peu de code sur mesure pour arriver à répondre au besoin précis exprimé par le client… et qu’on s’aperçoit que l’extension choisie est un enfer à personnaliser, ou que le client ajoute un nouveau besoin qui n’est pas cohérent avec la solution choisie au départ.
À quel moment faut-il s’acharner en essayant de rester le plus propre possible dans le code ? À quel moment faut-il abandonner et soit renoncer à des fonctionnalités, soit tout recommencer sur une autre base ?
J’ai le souci surtout avec les sites e-commerce. Les extensions de Marketplace m’ont beaucoup fait souffrir ces derniers temps…
Quelle est la conférence qui t’a le plus marquée lors d’un WordCamp ?
C’est curieusement (ou pas) une conférence non technique : en 2015 à Paris, la conférence de Julio Potier sur le métier de Freelance. Parce que j’en étais à 2 ans d’activité et que j’étais en phase avec ce qu’il disait. Que c’était une conférence qui m’a fait réfléchir sur mon métier. Que Julio est un personnage à part de la communauté WordPress, que je le sens particulièrement sincère dans son propos.
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Crédits Photo à la une : Sylvie Clément