Il paraît que toucher une casquette WordCamp, ça porte bonheur

Graphiste Parisien, Marc Saffar a un diplôme d’Arts graphiques et photographiques de l’Académie Charpentier. Après avoir travaillé en entreprises dans la publicité, la presse, l’événementiel et l’imprimerie, il travaille en indépendant (freelance) depuis 1995. Son expertise c’est Son savoir-faire éditorial et graphique qu’il met au service de ses clients, entreprises, organisations, associations.
Il crée leur identité visuelle et les accompagne pour les aider à exprimer au mieux leurs messages avec les outils de communication qu’il réalise pour eux. Cela peut être du commerce, du militantisme, des idées, ce qu’on veut.

Je suis heureux quand on me dit « c’est exactement ça que j’ai voulu dire ».

Marc Saffar

Tu as toujours été développeur ?

Le suis-je actuellement ? Sans doute pas si un développeur est quelqu’un qui crée du code informatique. Cependant j’ai appris à utiliser du code parce que c’est un outil pour moi. Un site internet c’est une publication, c’est mon métier.
Pour des publications imprimées on utilise de l’encre et du papier, pour des publications web on utilise du code. Pour obtenir ce que je veux j’ai appris à coder et plus spécifiquement j’ai appris à utiliser du code qui permet de produire des sites WordPress beaux et performants. Pour la petite histoire j’ai fait des sites Minitel, il y avait déjà des développeurs avec qui je dialoguais.

De quoi t’occupes-tu dans l’organisation de ce WordCamp ?

Je m’occupe de faire fabriquer les outils de communication nécessaires au WordCamp. Les affiches, le programme, les badges/tickets d’entrée, les Tshirts, les sacs, les RollUps, etc. Attention, cette année il y aura des casquettes. Sous chaque casquette, une organisatrice, un organisateur et les volontaires. Il paraît que toucher une casquette WordCamp, ça porte bonheur 🙂

Parle nous d’un projet WordPress auquel tu as participé et dont tu es particulièrement fier. Quel a été ton rôle ?

Je suis très cinéphile, je vais vous parler du site d’un producteur de dessins animés, http://www.futurikon.com/ Je ne l’ai pas créé initialement et quand je l’ai récupéré la situation était catastrophique. Il était hébergé sur un serveur dédié qui n’était plus maintenu, les codes d’accès étaient égarés et plus personnes ne savait, chez le client, où se trouvaient les informations nécessaires.
Bien sûr, le site plantait tout le temps, ils n’arrivaient plus à rien publier. Mon premier travail fut de mener une enquête à la Colombo (pour la persévérance) au sein de cette maison de production très créative mais très mal organisée, pour cette part là du moins. D’autres avaient essayé avant moi sans résultat. Finalement on a récupéré l’accès au serveur, constaté qu’il y avait quand même 20 G° de vidéos auto hébergées ! Aucune politique de sécurité ni de sauvegarde. On a quand même pu migré le site chez Themecloud, mon partenaire hébergeur tellement précieux. J’ai pu nettoyer l’existant et le mettre à jour, les convaincre de placer leurs vidéos chez Viméo, de redévelopper les gabarits adéquats en conséquence. On a pu le faire évoluer pour implémenter de nouvelles fonctions d’accès restreint pour les professionnels Un travail de fine couture, long, très long (ce ne sont pas des clients qui ont beaucoup de temps pour réagir vite) mais fructueux. Maintenant ce site tourne comme une horloge et le client peut publier facilement son actualité. Allez voir son dernier long métrage, Minuscule 2, au bout du monde !

Ton plus gros moment de solitude avec WordPress ?

Au début, souvent je me suis trouvé entre le marteau et l’enclume (un développeur qui s’évapore et un client couteau entre les dents). Je me souviens d’une migration qui m’a provoqué une grosse migraine. Je l’avais déléguée et ça devenait interminable. Finalement ces moments m’ont poussé à apprendre à faire les choses moi-même, le plus possible.

Quelle est la conférence qui t’a le plus marqué lors d’un WordCamp ?

La première fois que j’ai entendu Julio Potier parler de sécurité. J’étais fasciné, il m’a fait prendre conscience qu’il y avait un monde dont je n’avais absolument pas connaissance sur Internet, une sorte de monde occulte. Je ne comprenais pratiquement rien, c’était trop technique pour moi mais j’ai compris de quoi il s’agissait et j’ai trouvé que c’était vertigineux, plusieurs années avant Mr Robot.

C’était un ancien WordCamp, je ne pense pas que cette intervention a été filmée.
Vous pouvez en trouver d’autres de Julio sur WordPress tv

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